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Site mis à jour le : 14 septembre 2004

 

 

 

 

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À lire aussi :

Camille Abaclar : Je suis le ténébreux, 101 avatars de Nerval, Quintette, 2002.

Henri Bellaunay : Nouvelle anthologie imaginaire de la Poésie française, Éditions de Fallois, 1996.

Michel-Antoine Burnier, Patrick Rambaud : Parodies, Balland, 1977.

François Caradec : Trésors du pastiche, Horay, 1971.

Jean-Louis Curtis : À la recherche du temps posthume, Fasquelle, 1957.

Jean-Louis Curtis : La Chine m’inquiète, Grasset, 1ère éd. 1972, Coll. « Les Cahiers Rouges », 1999.

Jean-Louis Curtis : La France m’épuise, Flammarion, 1982.

Léon Deffoux : Le pastiche littéraire des origines à nos jours, Librairie Delagrave, Paris, 1932.

Umberto Eco : Pastiches et postiches, UGE, Coll. « 10/18 », 1996.

Albert Kies : Sardines à l’instar, Desclée de Brouwer, 1952.

Jacques Laurent, Claude Martine : Dix perles de culture, Éditions de la Table Ronde, 1952, Stock, 1992.

Jacques Laurent : La fin de Lamiel, UGE, Coll. « 10/18 », 1966.

André Maurois : Le côté de Chelsea, Gallimard, 1932.

Marcel Proust : Pastiches et mélanges, Gallimard, 1ère éd. 1919, Coll. « L’imaginaire », 1992.

Patrick Rambaud : Marguerite Duraille, Virginie Q, Balland, 1988.

Patrick Rambaud : Marguerite Duraille, Mururoa mon amour, Lattès, 1996.

Paul Reboux, Charles Muller : À  la manière de…, Grasset, 1ère éd. 1908-1910-1913, Coll. « Les Cahiers Rouges », 1998.

 

Le pastiche dans la littérature française,

ou À la manière de...

 

 Le pastiche littéraire est un genre qui n’est pas partout en odeur de sainteté (littéraire), mais que ne dédaignèrent pas les écrivains les plus grands et les plus originaux, de La Bruyère à Jacques Laurent, en passant par Boileau, Marivaux, Diderot, Balzac, Flaubert, Rimbaud, Courteline, Proust, Giraudoux, Maurois, Curtis, comme nous l’allons montrer dans un petit résumé historique. [Lire la suite]

[Liste des pastiches cités]

 

 

Un hommage à Raymond Queneau :

Le Style mode d'emploi (Artifices de style)

 

 Le Style mode d'emploi est un hommage à Raymond Queneau, dont il poursuit les célèbres Exercices de style. L'auteur y reprend le fameux thème du jeune homme dans l'autobus de la ligne S, pour l'agrémenter de 99 nouvelles variations, accommodant toutes ce thème d'une façon chaque fois différente, en pastichant des écrivains célèbres (Modiano,Proust, Balzac, Flaubert, Rostand, Perec, Jules Verne, Camus, Duras…), des dialectes actuels (branché, politiquement correct, informaticien…) et en illustrant les principales figures de rhétorique (oxymore, métonymie, zeugma…). Quelques textes sont directement inspirés par l’Oulipo : "Pangrammes", "Holorime" et "En recherche des temps enlevés" (thème de Perec). Les 99 textes sont précédés d’un avant-propos destiné à situer l’ouvrage par rapport à Queneau, et ils sont suivis d’un glossaire des termes stylistiques employés et d’une petite bibliographie. [Lire la suite]

 Ce texte a été salué à sa sortie par de nombreuses critiques !

 IL EST MOMENTANEMENT INDISPONIBLE

[Liste des 99 textes classés par ordre alphabétique]

[Liste des 99 textes classés par thèmes]

 

 

Notre sélection du mois :

La Chine m'inquiète, de Jean-Louis Curtis, Editions Grasset

 

 Le pastiche accompagne toute la carrière littéraire de Jean-Louis Curtis, de 1950 (Haute école) à 1985 (Un rien m'agite). Depuis son premier pastiche de Montherlant, Curtis partage la conception libératrice du pastiche et la finesse d'exécution d'un Marcel Proust qu'il pastichera d'ailleurs assidûment, sous le titre invariable de À la recherche du temps posthume et avec la présence permanente de Roberte Swann. Ainsi dans La Chine m’inquiète (1972),  Curtis fait narrer les événements de Mai 68 par Proust. Lire les pastiches de Curtis est un pur bonheur littéraire.

 

« Françoise, qui avait protesté pendant des années contre ma réclusion volontaire et l’habitude que j’avais prise de ne sortir qu’après minuit, à des heures qu’elle appelait, en estropiant l’expression courante, « hindoues » (car elle était inébranlablement persuadée que ceux qui disent « indues » ne prononçaient ainsi que par affectation de parler parisien), m’adjura de rester couché lorsque, après une maladie qui m’avait fait garder la chambre six mois, je décidai, me sentant un peu mieux, de me rendre à une soirée que donnait Roberte Swann en l’honneur d’un maquisard guatémaltèque, personnage qui, en d’autres temps, n’eût peut-être pas réussi à me tirer de mon lit, mais dont la présence rue Saint-Dominique avivait mon désir d’entendre parler de la révolution qui venait d’éclater quelques jours plus tôt, et des épisodes sanglants, héroïques ou délicieux de laquelle j’espérais être, au spectacle de la rue, le témoin effrayé, enthousiaste ou ravi... »

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